Scénario et amorce du jeu « Prisme ».

Sarah est une jeune femme, garde de profession chez un notable d’une ville au style victorien dans une époque indéfinie. Un travail palpitant si il en est vu que pratiquement personne ne rentre ou ne sort de la riche demeure. Hormis les domestiques, elle n’a que peu d’occasion de voir des visiteurs. Son travail consiste donc essentiellement à attendre devant une maison en espérant que quelqu’un se présente à l’entrée de la bâtisse. Seuls sont admis à l’intérieur ceux qui peuvent présenter une invitation signée de la main de son employeur, un homme qu’elle n’a jamais vu, qui ne sort jamais de chez lui et sur lequel courent de drôles d’histoires.

Un jour, alors qu’elle vient relever l’un de ses collègues qui se trouvait en faction nocturne devant la maison, ce dernier lui apprend qu’il y a eut pas mal de visite la nuit précédente. Apparemment « le club » s’est encore réunit, chose qui arrive plus fréquemment ces derniers temps, mais il n’en sait pas plus.

Elle commence donc son service dans une rue calme et vide. Progressivement, des bruits étranges se font entendre depuis l’édifice, mélange de crépitements et de bruits de turbine, allant crescendo. Alors que le vacarme devient insupportable un déchirement vient marquer la fin du ramdam. Après quelques secondes de silence, des cris proviennent de la maison. Un silence de plomb se fait et elle décide d’aller voir ce qui se trame à l’intérieur…

 Dans la maison se trouvaient monsieur Werner, son employeur, accompagné de six personnes. Cet ancien homme d’affaire richissime était collectionneur d’objets anciens. Cette passion pour les reliques se mua en intérêt pour l’ésotérisme et, les années passant, une obsession de la mort, sujet difficile à esquiver lorsque l’on vieillit.

Dans sa quête d’extraordinaire, monsieur Werner a réunit autour de lui quelques personnes intéressées par le spiritisme et le goût du surnaturel avec lesquelles il passait de temps en temps des nuits à deviser ou en séance de spiritisme.

Durant ces échanges ils en vinrent à s’intéresser à un objet singulier, une sorte de miroir ancien à sept côtés autour duquel couraient d’étranges histoires relatant des hallucinations, des disparitions ou des cas de démence.

Ne pouvant l’obtenir, il le fît voler et, une fois chez lui, commença avec l’aide de ses comparses à l’étudier. Il s’avéra vite que l’objet était spécial, mais malgré leurs efforts, ils ne purent rien en tirer par leurs vaines tentatives de pratiquer la magie. C’est alors qu’ils firent appel à un scientifique à la réputation sulfureuse qui avait été bannis du monde de la recherche suite à des histoire d’expériences sur des cadavres. Werner sauta sur l’occasion et l’installa dans sa résidence en lui fournissant tout ce dont il avait besoin matériellement.

Quelques temps plus tard, le professeur parvint à des résultats et convoqua la petite compagnie afin de récolter le fruit de leurs investissements. La nuit précédent la prise de fonction de Sarah, ils se réunirent donc et après un exposé de toutes ses théories, le scientifique mis en marche les deux énormes générateurs électriques afin de mettre sous tension le miroir.

De la forme polygonale à sept côtés, une sorte de prisme aux faces translucides émergea au sein duquel une forme humanoïde apparue. Au comble de l’excitation, alors que les commentaires et les interrogations fusaient, la chose émis des sons ressemblant à une sorte de langage … Devant un tel prodige, ils se turent et Werner lui parla qui était-il ? D’où venait il ? Le comprenait-il ? Cette dernière émis encore la même séquence, un langage ancien emplis de sombre imprécations. Les sept convives au comble de la fascination ne remarquèrent pas que quelque chose autour d’eux commençait à changer. Les deux générateurs s’emballaient et des arceaux électriques commençaient à en fuser.

Alors que le prisme commençait à tourner sur son axe, l’humanoïde répéta une dernière fois son message et disparut. Stupéfaits, alors que le volume sonore augmentait encore, Werner hurla de frustration. A ce moment des raies lumineuses commencèrent à se former à partir des sept côtés et une multitude de fréquences de couleurs apparurent pour se séparer et n’en former qu’une par face. Un bref moment de silence, ils restèrent cois devant la chose. L’instant d’après, ils furent happés vers les faces et, déformés par une force inconnue, disparurent en hurlant dans le prisme.

Alors que Sarah pénétrait dans la maison, quelque chose sortait du prisme …

 Sarah, qui n’a au début que peur de perdre son emploi, arrivera donc au prisme avec son pistolet ainsi qu’une arme « magique » trouvée dans le musée personnel de Werner. Elle devra parcourir autant d’univers que de faces sur le prisme afin de rechercher son employeur.

A chaque monde sera imprimée un élément primaire ( air / terre / eau / … ) et sera de la personnalité d’une des 7 personnes qui y ont été absorbées. Elle y combattra des chimères issues de l’esprit de chacune d’elles et y trouvera des souvenirs liés à la personne et son histoire. Chaque niveau se finit sur un combat avec un « boss » qui n’est autre que l’un des membres du groupe ésotérique. Elle aura le choix de le tuer ou de le sauver selon l’aversion ou la sympathie que provoquent chez elle ces gens.

A la fin, la forme humanoïde s’adressera à elle directement et lui répétera son message par télépathie. C’est un atlante et cet objet est ce qui les a détruit. A force de vouloir tout diviser pour étudier, ils finirent par faire éclater le monde physique là où se trouvait l’Atlantide. Ce message est l’ultime avertissement d’un peuple qui a finit par provoquer sa chute par la science. A elle de choisir si elle en tient compte ou pas.

Parallèlement à Sarah, d’autres visiteurs humains seront en route pour tuer les 7. En effet un ancien culte issu de l’Égypte ancienne est lui aussi sur coup. Ses représentants vénèrent Anubis, le maître des nécropoles et sont au courant que le Prisme a été découvert et activé. Pour eux, Apophis ( dieu de la mythologie égyptienne et de la nuit, personnification du chaos, du mal, de l’obscurité, cherchant à anéantir la création divine ) a été réveillé et ce qui était de l’autre côté doit y retourner. En tant que gardiens des morts, ressusciter de la technologie atlante est l’une des pires choses qui pourraient arriver en plus de l’hérésie que cela constitue de rappeler sur le plan physique ce qui est passé sur le plan de la mort.

Ils utilisent leurs propre magie / technologie pour se téléporter dans les monde du Prisme et peuvent y entrer ou sortir à leur guise.

Cette faction s’appellera donc les Servants d’Anubis.

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