[Cinématique] – Beyond Good and Evil 2.

C’est pendant la période du 13 au 15 juin 2017 que se déroulait l’Electronic Entertainment Expo 2017 ou plus simplement l’E3, la foire aux annonces fracassantes ou ridicules de l’industrie du jeu vidéo. C’est donc à cette occasion qu’Ubisoft a dévoilé la cinématique de Beyond Good and Evil 2.

N’ayant pas joué au premier mais en ayant entendu parlé à de maintes reprises, je n’avais pas spécialement d’attente, mais un petit peu quand même parce que j’admire Michel Ancel. Wikipédia m’apprend que « Le jeu mélange différents genres de jeu (aventure, infiltration, course) et fait évoluer le joueur dans un monde poétique et onirique victime d’une invasion extraterrestre. » ( fiche )

Bref, le court commence, le design des personnages est top, les décors sont somptueux et le rendu vraiment classe. Et puis là, il y a quelque chose qui commence à me déranger bordel. Je ne sais putain pas ce que c’est. Est-ce que c’est ce putain de singe avec des dents en métal qui fait le putain de gangsta-cool à la Will Smith ? C’est un putain de singe, mais faire des putains de poses hip-hop et des bordels de grimaces, c’est putain de bizarre. Et putain, il arnaque un putain de cochon et s’enfuie avec une putain de meuf typée afro et nique la police enfoirés de mozeur feukeurs. Et les flics sont putain de trop cons – cri de Wilhelm – et boum le gros vaisseau de la police. Et hop tranquille jusqu’au vaisseau d’Albator direction vers l’infini et au delà … Titre: Shaka Ponk contre les porcs heu non Beyond Good and Evil 2 … wow, j’ai comme un malaise. Peut-être que je vieillis, que je deviens trop exigeant, mais comment peut-on rater une cinématique comme ça ?

Je ne sais pas qui a écrit cette « histoire », mais ce n’est vraiment du gâchis alors qu’au niveau technique et conception, il y a tout pour générer une attente de fou, la hype comme on dit maintenant qu’on jacte américain. Alors déjà, le côté poétique et onirique, ben il est passé à la trappe, ou plutôt dans le « hood » des pirates de l’espace. Il n’y a aucun enjeu, pas de stress, pas de pression, tout est facile, on esquive tout en deux secondes sans se fouler avec les sourire. Le jeu « t’as vu, chuis un gangster trop malin » du singe est tellement exagéré que ça en est agaçant. Et non, le « swearing » ( ponctuer les phrases avec du « fuck’n fucking fuck » ) et tirer des flics en disant mozeur feukeurs, ça n’est pas cool, c’est tellement années 80 que ça en est ringard. C’est un peu comme quand l’Etat fait une campagne à destination des jeunes, c’est tellement à côté de la plaque … Du coup, j’espère que les interventions de monsieur singe dans le jeu ne seront pas de ce niveau parce qu’il risque vite de devenir le personnage qui gâche tout à coup de putains de blagounettes cool-mec-t’as vu-wesh-gros je gère. Enfin bon, pour l’instant, c’est comme une bande dessinée, on a vu la pochette mais pas ce qu’il y a dedans et ça reste putain de classe.